Des millions de personnes dans le Sinaï et à Arish soutiennent Sissi, accueillent Macron et rejettent le déplacement des Palestiniens.










Aux abords de Gaza, Arish s'exprime : aucun déplacement de terres et pas de paix sans droits.

Dans une scène où la politique se mêlait au symbolisme et où les décisions officielles étaient prises avec la voix du peuple, la ville d'Arish, porte d'entrée occidentale du Sinaï, se dressait comme un témoin vivant de la position inébranlable de l'Égypte sur la cause palestinienne et du rejet du Caire et de Paris du déplacement.




Au cœur de la ville, qui a une longue histoire de résilience et de rejet de l'occupation, le président Abdel Fattah el-Sisi et son homologue français, Emmanuel Macron, sont arrivés pour une visite porteuse de messages humanitaires profonds et de positions politiques sans ambiguïté.







Des foules de citoyens de tous âges et de tous horizons se sont rassemblées autour de la ville pour coïncider avec la visite officielle, qui comprenait l'hôpital général El-Arish et le Centre du Croissant-Rouge. Agitant des drapeaux palestiniens et égyptiens, ils ont scandé des slogans affirmant leur rejet absolu de toute atteinte aux droits des Palestiniens ou de leur déplacement forcé de leurs terres, une expression populaire spontanée qui a renforcé le message politique de la visite.




Arish n’était pas seulement un point de transit pour les délégations, mais plutôt une plateforme d’action et une place silencieuse proclamant que l’Égypte, officiellement et populairement, se tient en première ligne pour défendre les droits des Palestiniens et refuse de permettre que sa terre soit un moyen d’évasion pour des projets de déplacement ou un partenaire silencieux pour redessiner une fois de plus la carte de l’injustice.







La péninsule du Sinaï a une signification symbolique particulière dans la psyché égyptienne et arabe, la distinguant des autres terres. Il ne s’agit pas seulement d’un morceau de terre, mais plutôt d’un bastion de l’histoire, de la lutte nationale et de la résilience du peuple égyptien.




Le Sinaï a été témoin d'une résistance continue contre diverses occupations à travers les âges et a maintenu son lien profond avec la cause palestinienne, qui a toujours fait partie de sa sécurité nationale. Avec sa longue histoire de confrontation avec les agressions, le Sinaï a toujours servi de pont naturel reliant le destin de l’Égypte et des Palestiniens. Cette terre a une grande valeur sacrée pour les Égyptiens, qui considèrent sa préservation comme un moyen de défendre leur identité nationale et panarabe.




Arish et le Sinaï, avec un tel symbolisme, ne peuvent jamais et certainement pas être un point de départ pour des projets de déplacement. Ils constituent plutôt le pont par lequel l’aide humanitaire et politique peut se rendre à Gaza. Et depuis Arish, cette ville située à la périphérie de Gaza, des messages de rejet de toute tentative de liquidation ou de déplacement forcé ont été lancés aujourd'hui.







Lorsque les présidents Sissi et Macron sont arrivés à Arish, la scène était plus qu'une simple visite officielle ; Les images diffusées de leur arrivée reflètent un symbole puissant de positions politiques et humanitaires unifiées. Derrière les deux présidents, la foule est apparue dans une scène sans précédent, alors que les rues étaient remplies de manifestants brandissant des drapeaux palestiniens et égyptiens et des banderoles rejetant le déplacement. Leurs visages étaient remplis de détermination et de résolution, alors qu'ils exprimaient leur rejet absolu de toute tentative de déplacer les Palestiniens ou de porter atteinte à leurs droits légitimes dans leur patrie.




Ces moments, observés et vécus par le monde entier, transmettaient un message très clair : Arish, avec sa situation stratégique et symbolique, se tient aujourd’hui fermement aux côtés de l’Égypte dans la défense de la cause palestinienne. Les images diffusées sur les écrans et dans les journaux du monde entier reflètent également l’unité de position entre le peuple et le gouvernement, confirmant à tous que le rejet du déplacement n’est pas seulement une position politique, mais plutôt une voix populaire qui bat dans le cœur de chaque citoyen égyptien, une voix qui n’accepte aucune atteinte à la terre ou aux droits des Palestiniens.




La visite des deux présidents a notamment consisté à inspecter l'état de santé des blessés palestiniens reçus en Égypte pour y être soignés depuis le début de l'agression et transportés par le passage de Rafah. Les deux présidents ont également passé en revue les efforts de secours égyptiens, décrits comme la « seule bouée de sauvetage » pour Gaza, après que Le Caire, en coordination avec le Croissant-Rouge égyptien et le Croissant-Rouge international, a livré des dizaines de milliers de tonnes d'aide dans des conditions de sécurité extrêmement complexes.







L'an dernier, la France a envoyé un hôpital de campagne à Arish pour permettre aux équipes médicales françaises et égyptiennes de soigner les Palestiniens blessés à la suite de l'escalade militaire à Gaza, une démarche qui reflète le soutien continu de la France aux efforts humanitaires égyptiens.




Cette visite survient à un moment particulièrement sensible, dans un contexte d'escalade des menaces israéliennes de lancer une opération militaire à grande échelle contre la ville palestinienne de Rafah, une ville frontalière qui regorge de plus de 1,5 million de Palestiniens déplacés vivant dans des conditions de vie catastrophiques. Face à ces scénarios, l’Égypte se distingue par sa voix sans équivoque : non au déplacement des Palestiniens de Gaza, non à une colonisation imposée au détriment des droits et aucun compromis sur la dignité palestinienne.




Arish, terre de fermeté et de dignité, demeure un témoignage que l’Égypte ne participera jamais à la liquidation et au déplacement que les ennemis de la vérité, de la bonté et de la paix croient être capables d’imposer aux Palestiniens.




La visite de Sissi et de Macron dans cette ville, qui coïncide avec les manifestations populaires rejetant le déplacement, envoie un message décisif au monde : non au déplacement, non à la compromission des droits des Palestiniens, non aux accords injustes.




Au pays d'Arish, où la politique et la volonté populaire se confondent, la position égyptienne reste ferme comme des montagnes : les tentatives de liquider la cause palestinienne ne passeront pas.

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